MOHAND CHIBOUT

UNE BRÈVE BIOGRAPHIE

 

 

Mohand Chibout est né le 04 avril 1963 à Château-Arnoux (département des Alpes de Haute Provence) de parents algériens d’origine kabyle. Son père (dont il a raconté le parcours dans « Les feuilles du figuier ») a quitté, dans les années 1930, son village natal, et son métier de berger. Pour un exil en France sur l’autre rive de la Méditerranée dans l’espoir et la conviction d’une vie meilleure pour les siens. Sa mère, le suivra et le rejoindra au cours des années 1950. Celle dont Mohand Chibout peut dire « qu’elle était le feu et la bonté conjugués avec une curiosité saine sur le monde qui l’entourait ». Curiosité dont il va hériter pour mener à bien des études supérieures. 

Il est titulaire d’un double Diplôme d’Etudes Approfondies en histoire et en droit prolongé. Mais également d’un doctorat en droit public, obtenu sous la direction du Professeur émérite Gustave Peïser, sur le thème des libertés publiques. Sa thèse a été rédigée en collaboration avec le Conseil de l’Europe (Henrik Klebes, secrétaire général-adjoint de l’institution européenne sera membre du jury lors de sa soutenance). 

Devenu docteur en droit, et tenté un temps par l’enseignement supérieur, il va orienter sa carrière professionnelle vers le métier d’avocat après l’obtention du Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat. Tout en gardant une charge d’enseignement auprès de l’Université de Provence (charge d’enseignement débutée auprès de la Fédération des Œuvres Laïques), par souci de continuer de transmettre un savoir acquis au sein et grâce à l’Ecole de la République. « Parce qu’on défend souvent un mensonge au nom d’une demi-vérité, j’ai trouvé dans la profession d’avocat le moyen de rester au plus près d’un monde souvent injuste ». C’est ainsi que Mohand Chibout définit sa conception d’auxiliaire de justice.

Parallèlement à ses engagements professionnels, il a toujours aimé lire et écrire. Il se souvient, non sans une certaine émotion, avoir fait un exposé en cours de français et en classe de 3ème sur Maxime Gorki, après avoir lu la trilogie de cet illustre écrivain russe évoquant son parcours de vie. « J’avais reçu l’autorisation de mes parents de travailler tard la nuit, sous une lampe de chevet, la veille de mon exposé. » 

Mais c’est l’œuvre d’Albert Camus qui va définitivement le marquer dès l’adolescence. « Sans doute ses origines algériennes mais surtout son humanisme sans faille » s’autorise-t-il à dire pour évoquer sa passion pour cet immense écrivain auquel il a consacré deux ouvrages et bon nombre de conférences. Il n’oublie pas non plus qu’Albert Camus a beaucoup écrit sur la Justice. « Je garde un souvenir marquant de ma lecture de « Réflexions sur la guillotine », un essai qui est une dénonciation de la peine de mort, et dont je conseille la lecture pour toute personne qui douterait de l’abjection de placer un homme sur une planche pour lui couper la tête ! »

De toute l’œuvre d’Albert Camus, ce polygraphe de la création, Mohand Chibout retient en fil conducteur sa passion pour la vie, sa quête de dignité pour tous les hommes mais surtout sa fidélité à son histoire familiale. « En rédigeant « Le premier homme », livre dans lequel il rend hommage à sa famille, Camus m’a donné envie d’écrire sur ma propre famille et en ce sens son leg est inestimable ».

Aujourd’hui, de la Haute Provence où il vit, Mohand Chibout continue de tracer son œuvre littéraire dans laquelle il est souvent question des deux rives de la Méditerranée.

OUVRAGES

Découvrez la sélection

Les feuilles du figuier

Par Mohand Chibout

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Pour saluer Camus

Par Mohand Chibout

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Par Mohand Chibout

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Derrière nos vitres colorées

Par Mohand Chibout et Claude Braun

Récit